La Roche n’a pas d’eau à ses pieds pour s’y mirer, tout juste quelques rangs de vigne, qui soulignent, de leurs rayures alternées, le port altier de son rocher.
Parfois, un soleil rouge...
Quand, pour elle il se couche... De l’autre côté de la terre il va se lever... et réchauffer d’autres rochers...
Artiste peintre & Écrivain
Articles les plus récents
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la Roche au soleil rouge
14 mars 2010, par Paule Vermylen-Milamant -
Souvenirs de grandes vacances
6 mars 2010, par Paule Vermylen-MilamantPour un enfant, dans ce temps-là, La mer, c’était une idée que l’on caresse, Une évasion, une promesse... Autrefois, la mer on l’avait eue, là. Puis, elle s’était retirée, Et, pour que l’on se souvienne de son passage Avait laissé, incrustés dans les rochers, Ammonites, gryphées et autres coquillages. Pendant les grandes vacances de notre enfance, On avait pour obligation de garder vaches et chèvres, Dans des prés non clôturés, A la limite de Solutré. Et le temps filait, lentement, à les (…)
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La Roche de Solutré
26 février 2010, par Paule Vermylen-MilamantDans un grand craquement elle a surgi de l’océan, vu s’éloigner l’eau bleue, en soupirant, mourir desséchés, coquillages et polypiers.
Pétrifiée par l’éternel hiver glacé, muette, elle a regardé passer fuyant la plaine inondée, tout le temps qu’a duré leur manège, chasseurs et chassés.
Du haut de son rocher, avec indifférence elle a veillé sur tous ces êtres en mouvement qui, à ses pieds s’agitaient, gorgeant de sang son manteau vert, faisant provision de chair, pour l’hiver.
Peu à (…) -
Le vigneron de Solutré
26 février 2010, par Paule Vermylen-Milamant"Histoire ... Préhistoire...
Que d’histoires ! pour de vieilles histoires !"
Maugrée le vigneron de Solutré,
gêné dans son travail,
par des touristes attardés,
et des archéologues passionnés !
"S’il n’ fallait vous en conter qu’une d’histoére...
bougonne-t-il en revisitant sa mémoire,
...ben pour moé - ce s’rait celle de not’ vin doré,
de not’ travail acharné !
pour y vivre à Solutré ! "
Paule Vermylen-Milamant
Avril 2007 -
Natures mortes
29 janvier 2010, par Paule Vermylen-Milamant -
Bouquets de fleurs
23 janvier 2010, par Paule Vermylen-MilamantAnémones - huile
Caresse d’été -pastel
Capucines et buddleias - aquarelle
On les dit "sauvages" - pastel
Lilas - huile
Roses anciennes - huile
Tournesols - huile -
La croix
23 janvier 2010, par Paule Vermylen-MilamantEn souvenir de l’homme qui fut, l’homme qui reste, et espère, accroche une échelle entre ciel et terre. Après avoir couché la pierre du sacrifice, il dresse celle des bras tendus - souffrance et résurrection -
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L’été a explosé en un nuancier de vives couleurs lui faisant un tapis de fleurs.
Survivant de la nuit des temps, dès le printemps, sur sa pierre descellée, le lézard vient y chauffer son sang glacé.
Le randonneur fatigué s’y arrête un moment s’interroge parfois sur sa (…) -
L’Arlois
23 janvier 2010, par Paule Vermylen-MilamantAquellutum...aquella...eau...mince filet d’eau...
l’Arlois prend sa source à Chasselas
_ Au pied de la Roche Noire tu émerges de la nuit profitant du clair-obscur du sous-bois pour te glisser, d’un mouvement mal assuré, entre feuilles et brindilles, suivre la pente, contourner les cailloux, emprunter le sentier, un chemin tout tracé.
Quand le ciel de ses gouttes de pluie nourrit ton ruisselet tu t’enhardis assez pour quitter le bois.
Insouciante du devenir, tu t’éparpilles alors dans (…) -
Ma maison
16 janvier 2010, par Paule Vermylen-MilamantElle n’est pas celle, qu’enfant, je rêvais d’habiter. La mienne, je la voulais chaumière, là-haut, dans les bois, dans une clairière ensoleillée avec les écureuils pour me distraire et les oiseaux pour m’enchanter. Mais voilà, l’âge venant, sagement, dans la maison de mes grands-parents, dans l’enceinte de ses murs centenaires, je réapprivoise le passé, et je sens leur présence à mes côtés qui m’invite à les raconter..
Paule Vermylen-Milamant 15 juin 2007 -
Mon vieux pressoir
16 janvier 2010, par Paule Vermylen-Milamant"Objets inanimés, avez-vous donc une âme,
Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? " Lamartine.La lente agonie du vieux pressoir de la famille, sous le couvert du masque fleuri des géraniums, m’a beaucoup interpellée. Le voyant proche de sa fin, j’ai tenu à lui rendre un dernier hommage. Il était temps, l’hiver 2002 lui fut fatal.